Batna : Attention, culture !

Il semble que dans la wilaya de Batna, l’organisation d’une activité culturelle nécessite des démarches similaires à celles d’un meeting politique. C’est, du moins, ce qu’ont conclu les responsables de l’association “Prisma” d’arts plastiques qui voulaient marquer la Journée de l’artiste par une expédition de toiles à la salle d’exposition de la commune de Batna. En effet, les artistes se sont vu exiger une autorisation du DAL comme s’il s’agissait d’un parti politique.

Ain M'lila : Construction et abandon total d’une piscine


Après sa construction à coups de millions de dinars, il y a quelques années, la piscine de Aïn Mlila, située au niveau de la forêt d’El Malha, a été tout simplement abandonnée. Selon les information recueillies, il semble que c’est l’absence d’eau qui est la cause principale de ce blocage. Entourée d’arbres et composée de deux bassins, la piscine aurait pu servir la communauté mais, aujourd’hui, elle est dans un état critique.
Exploitant son abandon, des énergumènes sont passés par là et ont démoli tout ce qu’ils n’ont pas pu emporter. Un forage, dont les traces sont visibles aux alentour immédiats de la piscine, a été abandonné. Les responsables locaux affichent une indifférence totale pour cette infrastructure qui aurait pu permettre aux enfants de sortir d’un quotidien étouffant au moins durant la période estivale. Pourquoi avoir réalisé cette piscine sans avoir au préalable pensé à l’alimentation en eau ? Combien ont coûté les forages ? Qui a donné le feu vert pour le lancement des travaux ? Y a-t-il des chances pour qu’elle ouvre ses portes.

Nasreddine Bakha

Parc d'attraction de tebessa : Aubaine pour les uns, désappointement pour les autres


Le parc d’attractions de Tébessa, le seul point de distraction et d’évasion, dont les équipements et les pièces ont mystérieusement disparu et la grande roue dernièrement, vendue aux enchères, s’est transformé en un grand champ de pâturage. Il devenu un abri et un relais par excellence des alcooliques, des toxicomanes et des dealers même si les enfants de l’antique Thévest éprouvent une grande désillusion de voir cet espace de détente s’évaporer et perdre de toute sa vocation.
Cette situation nous a emmené à faire l’amer constat que l’assiette du parc par sa grande superficie et sa situation stratégique se trouve déjà ciblé par la mafia du foncier qui veut coûte que coûte s’emparer du terrain dans le cadre de l’investissement, ce qui d’ailleurs a généré l’indignation et le mécontentement de certains entrepreneurs notables de la ville qui s’opposent catégoriquement à la spoliation de cet espace et se déclarent prêts à apporter bénévolement leur contribution afin que ce lieu de loisirs ne perd pas sa vocation et reste uniquement réservé à la détente et la distraction de nos enfants et des familles.

Saâdallah Djamel

Source : Le Soir d'Algérie, Edition du 12 Mai 2006