Ain Beida - Les postes du filet social insuffisants
Mercredi, 15 Aout 2007

Elles sont plus de 500 personnes entre veuves, pères de famille et jeunes diplômés à se présenter les jours de réception à l'APC pour un éventuel poste au filet social. Autrement dit, l'ampleur du besoin de travailler dans une ville comptant 220 000 âmes est énorme, et pour cause, celle-ci n'en bénéficie dans ce cadre que de 1 036 postes, ce qui est très peu. En outre, 38 cadres diplômés s'occupent de la cellule de recrutement (RGPH).  Pas moins de 600 parmi ceux figurant dans la liste, en majorité des pères de famille, sont affectés, actuellement, au parc communal, soit un peu plus de la moitié. La gestion antérieure du dossier, c'est-à-dire avant le renouvellement de l'exécutif de l'APC, laisse apparaître, selon un responsable, 800 affectations de bénéficiaires, employés pour une période de 1 à 3 mois, mais qui n'ont pas été payés. Seulement 240 d'entre eux ont été régularisés, entre octobre 2006 et mars 2007. Signalons que les bénéficiaires de cette disposition temporaire rencontrent des difficultés de prise en charge, en cas de congé de maternité ou d'accident du travail. S'agissant de l'emploi de jeunes, on enregistre une augmentation de postes. Ainsi, depuis janvier 2007, le quota est passé à 260 pour le premier trimestre et à 260 autres pour le second.

B. Nacer
Source : Liberté

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