Aïn Beïda - «Le filet social» submergé
Mardi, 21 Aout 2007

La plus grande ville de la wilaya d'Oum El-Bouaghi, Aïn Beïda avec plus de 250.000 habitants, ploie sous maints aléas tellement le chômage ne cesse de défigurer le cadre de vie quotidien. Selon les dernières statistiques, sur plus de 7.500 demandes de diplômés universitaires, seulement environ 600 postulants ont été recrutés pour une période ne dépassant pas le trimestre. D'ailleurs, les jours de réception au service du filet social attestent de cette situation, tellement des centaines de concernés s'agglutinent et font le pied de grue devant les guichets habilités du filet social.

Selon des responsables de ce secteur, seuls 1.036 postes sont octroyés pour Aïn Beïda durant l'année, ce qui est très peu pour plus de 7.000 demandes. D'ailleurs, 38 cadres diplômés qui s'occupent du recrutement affectés au bureau RGPH sont issus des listes du filet social. A signaler que les besognes rudes, comme celles des éboueurs, cantonniers, voirie, sont désormais convoitées par même des diplômés. Selon notre interlocuteur, 800 affectations de bénéficiaires aux services cités n'ont pu être régularisées, seuls 240 parmi ces derniers ont perçu leurs salaires entre octobre 2006 et mars 2007.

Pour l'emploi de jeunes, c'est la même situation qui perdure depuis plus de cinq ans avec une légère augmentation de postes. Depuis janvier 2007, le quota est passé à 260 pour chaque trimestre. En somme, le nombre de diplômés universitaires augmente avec les années sans que ces derniers ne dénichent le simple poste d'emploi même comme temporaire dans les différents secteurs.

R. Benmecheri
Source : Le Quotidien d'Oran

Commentaire :
Le traitement social du chomage, le filet social, l'emploi de jeunes...quel soit le vocabulaire "soft" utilisé, la precarité s'institutionnalise comme c'est le cas des couffins de ramadhan, les trousses de la rentré scolaire et les maisons de Rahma. Les Chawis sont bien servis. En fait pourquoi s'attachent-ils tellement a Novembre 54, au FLN et a l'algérie? La génération de novembre a fait son devoir, et celle d'aujourd'hui que fait-elle ?

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