Ain Beida - Une défiguration imposée à la "Source Blanche"
Lundi, 28 janvier 2008

Dans la capitale des Haraktas, tout est permis. Brûler un feu rouge, ne pas porter la ceinture de sécurité ou encore squatter un trottoir est monnaie courante dans le quotidien des Beidis.
Indifférence,laxisme de la part des responsables locaux, qu'importe le mot pour qualifier la dégradation et la clochardisation touchant tous les sites de cette ancienne sous préfecture (1957).
Les vendeurs de matériaux de construction imposent leur loi et bloquent les routes des cités,le lotissement de la route de Constantine sis hôtel Sidi Brahim. Les citoyens souffrent le martyre à cause du bruit de jour comme de nuit, pis encore la poussière du ciment qui a maquillé les belles façades des villas. Tout le monde a peur de parler à ces nouveaux nantis, maîtres des lieux,qui se permettent de se créer des extensions sans avoir l'autorisation du service technique de L'APC.
Même chose du côté du site 5/2 où un vendeur de matériaux de construction qui a bénéficié de plus de 400 mètres, trouve le moyen de créer une extension pour garer ses engins et ses camions sans l'aval des autorités locales. Les locataires et les riverains dénoncent le silence de l'administration responsable de ces dépassements.
"Jamais la ville d'Ain Beida n'a connu une telle clochardisation", nous confie un vieux retraité. Les élus de l'APC ont du pain sur la planche et une tache très difficile pour rendre le vrai visage à cette ville complètement défigurée depuis plus de deux décennies : exode rural,bidonville"Faliti" qui prend de l'ampleur et devient apeurant,source de tous les maux,de nouvelles déchargesà ciel ouvert créées ça et là dans la périphérie de la ville voire à l'est du stade Hamdi Ali, à quelques mètres de la cité Ain Mouljmel... Si l'on parle d'environnement, il n'y a pas une cité qui est touchée par la pollution et à une
vitesse vertigineuse comme Ain Beida,la plus grande Daïra de la wilaya d'Oum El Bouaghi avec plus de 200.000 âmes et la plus touchée par l'exode dû au terrorisme durant la décennie noire. Plusieurs familles sont venues de R'hia Blala El Djazia, Zorg Meskiana, Zorg F'kirina, Oued Nini sans parler de celles qui sont venues des autres wilayas Tébessa et Souk Ahras. Les autorités de wilaya conscientes de ce phénomène ont logé ces familles et scolarisé leurs enfants. Cependant, aujourd'hui, le logement est devenu insuffisant,selon nos sources.Les dossiers pour l'acquisition d'un logement social, dépassent les douze mille (12.000), dont ceux qui ont été déposés et enregistrés en 1988.Quant à l'habitat précaire, c'est peut être le seul fléau que les responsables locaux et de wilaya ne pourraient éradiquer car les
constructions poussent chaque nuit et chaque week-end sous le silence des uns et la complicité des autres.En tout état de cause, Ain Beida la capitale des Hakaktas est ruralisée.

Source : "Le journal de Betchine"

Commentaire :
ma yella bèb nu khèm dh bendère, èrwa enes dhi chattahen (si le chef de famille est percussioniste, ses enfants sront des danseurs). Yakhi pays de Mickey yakhi.