Aïn Kercha - Les puits sous haute surveillance
Jeudi, 06 septembre 2007

Toute la ville de Aïn Kercha est sur le qui-vive, après les derniers cas de typhoïde décelés dans les cités périphériques. En effet, selon les derniers résultats effectués par la commission médicale, dont deux représentants du ministère de la Santé, les multiples puits dont s'approvisionnent les riverains sont derrière ces cas de thyroïde. D'ailleurs, selon un habitant de Aïn Kercha, «sur 10 demeures, six à sept maisons disposent d'un puits opéré au sein de la bâtisse». D'après la direction de la Santé, depuis le mois de juillet, 7 cas ont été décelés dont trois cas confirmés.

Après analyse des eaux suspectes dans l'une des cités concernées, connue sous le nom de «Hay Bouaab», on a décelé un mélange des eaux potable et usées, les canalisations étant très proches. D'ailleurs, plusieurs puits ont été fermés, surtout ceux proches d'anciennes fosses septiques. Les services habilités ont même été contraints de fermer les vannes d'AEP du «réservoir 800», ce dernier étant contaminé, «l'urgence étant la réfection du réseau des eaux usées, proche des canalisations d'AEP», nous dira un ingénieur de l'hydraulique. En somme, la situation à Aïn Kercha est des plus délicates, car le spectre de la typhoïde plane toujours.

A signaler enfin que la campagne de prévention a été déclenchée et des moyens ont été mis en place pour éviter les risques. Un contrôle rigoureux des puits est effectué pour éradiquer toute situation épidémiologique particulière.

R. Benmecheri
Source : Le Quotidien d'Oran

Commentaire :
La prévention est en amont pas en aval. Ce que le journaliste et l'ingénieur signalent est une réparation pas une prévention. Les services municipaux, donc l'Etat, non seulement n'assurent pas leur mission d'assainissement et de fournir l'eau aux habitants mais osent fermer les puits que ces derniers ont creuser avec leur propore moyens pour faire face à la crise de l'eau.

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