Aïn M’lila : la fausse note du réseau d’AEP
Jeudi, 07 septembre 2006

Contrairement aux autres grands centres urbains de la wilaya (Aïn Beïda, Aïn Fakroun, le chef-lieu) qui souffrent en matière d’approvisionnement en eau potable, la ville d’Aïn M’lila enregistre un approvisionnement acceptable.

Néanmoins, ce qui préoccupe la direction de l’ADE est la vétusté du réseau du centre-ville d’Aïn M’lila. Les adductions et tuyaux datent de l’ère coloniale, d’où l’urgence de remédier aux importantes quantités d’eau qui partent en pure perte à cause des innombrables fuites.

La ville est approvisionnée à partir de plusieurs forages et puits et dispose de plusieurs points (Gouadjlia - M’lila, Fourchi, Tsarachet 1 et 2) avec une production de 17.825 m3/jour qui remplit les quatre châteaux d’eau d’une capacité de 6.000 m3 pour 83.597 habitants.

Les usagers se plaignent aussi du programme de distribution surtout dans les cités périphériques où sont implantés des centaines de nouveaux logements. On signale aussi, surtout en période estivale, les coupures de courant électrique qui influent négativement sur l’alimentation de la ville en eau potable. On annonce la réalisation de trois forages pour permettre l’augmentation des capacités de stockage d’eau pour pouvoir approvisionner les nouveaux quartiers. La nécessité de refaire le réseau d’eau du centre-ville s’impose car plusieurs canalisations, d’une dégradation avancée, laissent fuir le précieux liquide. Enfin, signalons que la ville d’Aïn M’lila attend aussi l’arrivée de l’eau potable prévue du barrage de Beni Haroun (Mila).

R. Benmecheri
Source : Le Quotidien d'Oran