Aïn M’lila : 2 nouveaux cas de typhoïde
Lundi, 30 octobre 2006

Depuis l’apparition des 78 cas de typhoïde, au mois de septembre dernier à Fourchy (daïra d’Aïn M’lila), 52 cas ont été confirmés et pris en charge, selon une source médicale, qui précise que 6 cas demeurent encore sous traitement à l’hôpital de la ville. Néanmoins, l’épidémie a récidivé dans la localité de Fourchy, au quartier Ternit connu pour son environnement malsain et pollué. Deux nouveaux cas de suspicion de typhoïde ont été enregistrés durant la dernière semaine.
Pour rappel, et dans le souci de veiller à la santé des habitants de Ternit (65 familles), les 4 forages pollués ont fait l’objet de fermeture sur décision du wali.
Enfin, il importe de souligner que la bourgade de Fourchy a enregistré plus de 300 cas de suspicion de typhoïde en mai 2005. Devant l’ampleur de l’épidémie, le ministère de la Santé a dépêché une commission interministérielle pour déterminer les causes réelles de l’apparition de ces foyers. Cependant, les travaux de cette commission n’ont pas été rendus publics à ce jour.

K. Messaâd
Source :
Liberté

52 cas confirmés de typhoïde depuis le début du mois de septembre

La typhoïde continue à faire parler d’elle à Aïn- M’lila, où mine de rien et depuis le début du mois de septembre 2006 et jusqu’à ce jour, quelque 78 personnes au total ont été hospitalisées pour subir des traitements adéquats. Le nombre de cas confirmés de typhoïde est important puisqu’il est de l’ordre de 52 depuis la réapparition de cette maladie dangereuse dans les environs immédiats d’Aïn-M’lila et exactement dans les quartiers de Qaria et de Ternite.
Plus de 70 malades ont été traités et guéris, mais quelque six personnes se trouvent toujours à l’hôpital avec en relief le fait que l’un d’eux a été admis le 25 de ce mois. Il est évident que cette épidémie qui continue d’une manière ou d’une autre à exister dans les parages, s’illustre par son caractère persistant malgré la fermeture, sur décision du wali de quatre points d’eau à savoir un puits et trois forages utilisés collectivement par les habitants des lieux. Il est vrai que la période d’incubation d’en parlent les professionnels de la santé peut entrer en jeu, pour expliquer cette persistance. Mais pour entrevoir de meilleurs horizons, beaucoup de paramètres doivent être réunis. Il faut d’une part éliminer définitivement cette maladie et mettre surtout en place des dispositifs préventifs pour qu’elle ne soit pas vécue dans le futur. Les cités Ternite et Qaria, qui constituent ensemble un seul quartier défavorisé, nécessitent une réhabilitation d’une partie des canalisations d'eau et la rénovation de celles des eaux usées en tenant compte du fait que le sol n’est pas ferme d’où une étude sérieuse pour éviter de refaire le même travail quelques mois plus tard. Un réseau efficace d’évacuation des eaux usées, une alimentation acceptable en eau potable avec un contrôle des réseaux pour bannir les piquages illicites, permettront aux habitants de ce site, de vivre comme tout le monde et de ne plus être une source permanente d’inquiétude.

Nasreddine Bakha
Source :
Le soir d'Algérie

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