Aïn-Touta dans le noir
Dimanche, 01 avril 2007

Aïn-Touta, ex Mac-Mahon, 3ème ville de la wilaya en matière de population après les communes de Batna et Barika, fort connue par la révolte de 1916, l'une des plus anciennes communes de Batna ne finit pas, malgré les efforts déployés et des améliorations constatées, de se battre dans de divers problèmes qui hypothèquent son développement.
Habitée par 80.000 âmes, répartis à travers ses 18 quartiers, la commune selon le maire, M. Bouhlas, croule sous les dettes de 28 milliards de centimes et plus de 110 affaires en justice à tel point où, les employés de l'APC au nombre de 400 ne sont pas payés depuis quelques mois. Le 1er responsable de l'APC ne cache pas son amertume aux coupures effectuées par la sonelgaz laissant le siège de l'APC sans gaz et plonger la ville dans l'obscurité.
M. Bouhlas, qui nous a accueilli dans son bureau, a également soulevé le problème engendré par les carrières éparpillées juste à côté de la ville. La commune compte exactement 16 carrières opérationnelles le long de l'année.
Pour ce qui est de l'eau potable, la commune attend toujours l'arrivée de l'eau à partir du barrage de Koudiet Medouar, le projet qui semble arriver à sa dernière phase pour alimenter la ville. Aïn-Touta est dotée de 27 écoles primaires, 07 CEM en plus d'un autre en chantier et 04 lycées d'enseignement secondaire. La commune a également bénéficié d'une annexe de l'UFC (université de la formation continue).
Pour assurer la couverture en matière de santé, Aïn-Touta compte une grande maternité équipée de matériel nécessaire, et des médecins spécialistes, la ville compte également un hôpital, 02 polycliniques dont une en cours de réalisation, un centre de santé et 06 salles de soin.
Il est à souligner enfin, que cette commune à vocation agropastorale fort connue à l'échelle nationale par sa production des oeufs et des viandes blanches attend toujours l'intervention du 1er responsable de la wilaya pour l'aider afin de se développer et joindre les autres communes de la wilaya.

Menaa Nacer
Source : Le Quotidien d'Oran

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