Batna - MaternitéMériem-Bouatoura : “Une usine à bébés”
jeudi, 25 octobre 2007

La maternité Mériem-Bouatoura de la ville de Batna fait face à une forte demande en matière de soins gynécologiques, obstétriques et également à la petite chirurgie. 60 accouchements et 15 césariennes sont enregistrés chaque jour.
D’évolution des activités de la maternité de Mériem-Bouatoura est allée cette dernière décennie crescendo. En effet, le nombre des admissions et des consultations ainsi que des accouchements a explosé. “Uniquement en matière d’accouchements, les services de la maternité ont comptabilisé pas moins de
17 000 durant l’année écoulée”, nous a révélé la directrice de cette structure hospitalière.
La maternité est en train de se muer en véritable usine à bébés, surtout si l’on considère que cette dernière accueille, non seulement la population de la wilaya de Batna, mais aussi celles de Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa,  Biskra, Oued Souf et Ouargla. Abordant la question, le directeur de la santé et de la population reconnaît que cette structure hospitalière tourne à plein régime. “Ses services pratiquent 50 à
60 accouchement et 10 à 15 césariennes chaque 24 heures”, attesta-t- il.
Et d’ajouter : “Les accouchements atteignent parfois des pics de 14 000 accouchements par an.”  Dans le même contexte, la directrice de la maternité nous a affirmé que durant les derniers mois de juillet, août et septembre de l’année en cours, ses services ont enregistré respectivement 1 264,
1 188 et 1 156 accouchements. “Les mêmes services ont pratiqué 140 césariennes au mois de janvier, 119 en février, 152 durant mars”, dira-t-elle. Ce travail est réalisé par une équipe composée de quatre gynécologues de nationalité chinoise et de deux réanimateurs algériens. Ainsi, le déficit des gynécologues dans la wilaya est manifeste et la norme d’un médecin gynécologue pour 17 000 habitants, est loin d’être remplie, sachant que les services publics comptent uniquement huit gynécologues, quatre à Batna, deux à Arris, un à Mérouana et un autre à N’gaous. Cette situation lèse les malades en matière de prise en charge et la volonté de bien faire, devant ce déferlement de patientes, reste souvent inefficace. “Parfois, tout vous tombe en même temps et vous ne savez pas où donner la tête”, nous a confié une sage-femme.
Et la solution ? Elle est attendue dans la réalisation d’autres maternités, à l’image de celle de Aïn Touta et du renfort du nouveau contingent de gynécologues attendu, pour assurer une meilleure prise en charge sur les plans technique et humain.

Source : Liberté

Commentaire :
La solution c'est d'arrêter de construire des mosquées. Quand dans un village on trouve une mosquée vooire deux et on ne trouve pas d'école, de maternité, de route ou d'eau ou tous à la fois, on se demande si la vie se limite à prier. Alors qu'avant de prier il faut bien que les personnes (nouveau nés) soient en bonne santé pour le faire ou tout simplement il faut leur donner la chance de vivre tout d'abord.