Gronge à Lemsèreth, Bouhmama et Cheliya
Mercredi, 07 février 2007

Les élèves de la commune de Cheliya ont fermé, hier, les portes du siège de la mairie et empêché les habitants et les employées d'y accéder pour protester contre le manque des moyens de transport scolaire. Ils ont exigé la présence du maire absent. Finalement c'est l'adjoint au maire et le chef de la gendarmerie qui ont recueilli les doléances des élèves des patelins poursuivant leurs études à la commune et au lycée de Bouhmama où il a été question de renforcer le transport scolaire qui est actuellement est assuré par un seul bus pour une centaine d'élèves. Les élèves rajoutent qu'ils payent les frais de transport et ça, selon eux, c'est illégal du fait qu'ils sont issus de familles pauvres et nécessiteuses. Les interlocuteurs des élèves ont émis des promesses pour régler ces deux problèmes. D'un autre côté, trois membres du conseil municipal ont demandé, dans une lettre dont une copie est à notre disposition, au préfet, aux autorités juridiques et sécuritaires de dépêcher une commission sur la commune de Cheliya pour enquêter sur les dossiers du filet social, l'accord du stades, les permis de construction de logement sur des terrains appartenant à l'Etat, les contrats conclus illicitement et le gèle, par le maire, des primes de représentation de quatre membres à l'APC.
A Bouhmama, les enseignants du lycée sont à leur deuxième jour de grève et qui dénoncent l'absence de la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement. Un membre de l'association des parents d'élèves demande la prise en charge d'un enseignant, malade mental, et que l'association est prête à y participer financièrement. Le même membre s'interroge sur le silence de la tutelle des enseignants supposée soigner l'enseignant et non se mettre en grève et priver ainsi les élèves des études.
Par ailleurs, dans une déclaration dont une copie nous a été adressée, les élèves de Lemsèreth ont soulevé d'innombrables problèmes quant à la poursuite de leurs études au lycée de Bouhmama. 52 élèves, signataires de la déclaration en question, exigent une commission d'enquête pour se pencher sur les agissements discriminatoires du fait qu'ils sont originaires de Lemsèreth.

T. Ben Djemâa
Article traduit librement de l'Arabe par Ichawiyen Autrement

Source : El Khabar

Retour