Boumia, d’El Kouachia, de Boulhilet et de Chemora - Les Zones rurales subissent les perturbations de la distribution électrique
Dimanche , 02 décembre 2007

Les pannes ou les interruptions de l’alimentation en électricité sont en train de devenir un sujet de mécontentement des populations rurales de Boumia, d’El Kouachia, de Boulhilet et de Chemora.
Les ruraux se plaignent des appareils électroménagers (téléviseurs, réfrigérateurs, etc). Dernièrement, les fellahs de Boumia faisaient état de 13 pompes immergées (moteurs). La situation commence à devenir sérieusement préoccupante.
Contacté par nos soins, le directeur de la Sonelgaz de Batna explique : “Malheureusement, ces inconvénients commencent à devenir très fréquents dans les milieux ruraux, parce que la distribution électrique n’est pas adaptée aux besoins réels de la consommation.” Et d’ajouter : “Auparavant, tous les ruraux utilisaient uniquement les 230 volts, c’est-à-dire une alimentation en électricité distribuée en basse tension, et cette distribution suffisait largement à leurs besoins. Maintenant, ces fermes font appel à des puissances de plusieurs centaines ou milliers de KW. Ces fermes, où l’agriculture intensive et l’industrie agroalimentaire sont en train de s’installer, devraient être raccordées au réseau de moyenne tension, comme les moyennes et petites industries, les centres commerciaux, les grandes surfaces commerciales, les grandes administrations, les hôpitaux où encore les écoles. Cette alimentation en énergie électrique, distribuée en basse tension pour alimenter, à titre d’exemple, les pompes immergées, influe sur la qualité du service et provoque ainsi d'éventuelles coupures et des dégâts matériels. Le même problème pourrait se poser pour ce qui est des grands consommateurs industriels qui utilisent plusieurs dizaines de milliers de KW. Ces industriels devraient aussi faire raccorder leurs industries au réseau haute tension.” Poursuivant son discours, le cadre de Sonelgaz de Batna sollicite “les fellahs à investir dans l’électricité et à s’équiper de postes appropriés à leurs besoins en matière d’énergie électrique pour éviter les désagréments et les dégâts”. “Comme ils ont investi de grosse sommes dans l’agriculture et dans le matériel agricole, ils devraient investir dans l’électricité et se conformer aux besoins en consommation électrique”, a-t-il expliqué. Pour une meilleure qualité de l’énergie électrique, pour desservir convenablement leurs appareils et leur assurer la sécurité, les fermiers devraient investir et faire un devis conformément à leurs besoins en matière d’énergie électrique.
Ils devraient assurer un raccordement à l’électricité avec un poste transformateur de moyenne ou haute tension, approprié aux besoins de leurs activités agricoles ou agroalimentaires.
Ainsi, les services de la Sonelgaz fournissent, selon les besoins ou la demande, une tension plus ou moins élevée, soit 230 volts pour les particuliers, 20 000 pour les petites industries et entre 63 000 et 90 000 pour les grandes entreprises.
En réponse, les fellahs essentiellement évoquent la facture très excessive et préfèrent s’abstenir en encourant tous les risques, mais en même temps en causant des désagréments aux autres usagers.
Ainsi, le phénomène des coupures d’électricité risque de perdurer à moins qu’une solution soit trouvée pour protéger les usagers contres les dégâts des appareils électroménagers.

Source : Liberté

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