Calama - Urbanisme : où sont les cités modèles ?
Lundi, 28 janvier 2008

Début 2005, on avait annoncé la création de cités modèles dans la wilaya de Guelma, mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Où sont donc ces cités modèles ? Où sont les programmes ambitieux dont on a longuement parlé et qui ont nécessité plusieurs réunions marathons ? Viabiliser totalement et efficacement les logements à attribuer et les mettre à la disposition des services de la daïra, pour que l’on ne puisse plus justifier les retards de réalisation étaient visiblement les objectifs recherchés.
Cependant, ces logements, fin prêts, n’ont pas été attribués et des dizaines d’entre eux ont été saccagés au vu et au su de tout le monde. Qui paye la facture d’une perte gratuite qui se chiffre en milliers de millions de centimes ? Ce n’est donc pas le retard de réalisation des programmes de construction qui est la seule cause de la catastrophe, c’est aussi l’attribution des logements réalisés qui traîne en longueur. Des milliers de citoyens ont déposé des demandes depuis 1990, certains logements sont fin prêts depuis 2004 et n’ont pas été attribués. Logiquement, il faudrait accélérer la procédure d’attribution des logements sociaux pour que les milliers de familles en détresse soient délivrées de leur cauchemar. On évitera, outre le malaise social, des dépenses inutiles à l’Etat et l’argent économisé pourrait servir à la construction d’autres logements sociaux pour éradiquer les bidonvilles de Oued Maïz et la cité El Hafsi. Dans un autre contexte, et dans le but d’améliorer le cadre de vie des citoyens et d’embellir les cités, des opérations ont été lancées il y a des mois. Celles-ci devaient en principe toucher les grands centres urbains, tels que Guelma-Ville, Oued-Zenati, Bouchegouf, Boumahra-Ahmed, Aïn-Mekhlouf, ainsi que d’autres localités. On se rend compte que beaucoup de choses appréciables ont été réalisées, mais le plus urgent reste le revêtement des rues. Dès qu’on quitte les routes principales, on se croirait dans un douar. Les citoyens rencontrés ne demandent que le minimum, à savoir : l’eau, l’électricité, le gaz et un logement propre.

Source : Le Soir d'Algérie

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