Dufana - Innondations : 64 foyers sinistrés
Mardi, 18 septembre 2007

Les citoyens de la commune de Ouled Fadhel, située à 60 km au sud-est de la capitale des Aurès, ont fermé samedi dernier le siège de la commune pour s'élever contre le mépris dont ils ont fait objet de la part des responsables suite aux inondations de pas moins de 64 habitations en plus d’une coupure d’électricité qui a duré deux jours, jeudi et vendredi derniers.
Il faut noter que les écoliers ont été de la partie, huant le premier responsable de la commune qui, loin de s’excuser, a traité ses concitoyens de tous les noms d’oiseaux et il aura fallu l’intervention de la gendarmerie pour disperser la population qui a demandé au wali de prendre au sérieux le problème de la protection de la ville contre les inondations
. Le chef-lieu de la commune de Ouled-Fadhel, Toufana, connaît chaque automne des inondations lors des crues des oueds Zitari, Yabous et El Fissen. Si le premier a été aménagé avec des radiers et des murs de soutènement empêchant le déversement de la boue sur la cité de recasement, les autres continuent de le menacer sérieusement. Jeudi, juste après la rupture du jeûne, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région ont envahi cette cité. Il était difficile dans le noir (l’électricité étant coupée) pour les jeunes de secourir les soixante- quatre habitations submergées par les eaux. Heureusement, Torche Messaoud a ouvert sa maison pour accueillir les sinistrés. Femmes et enfants ont passé la nuit chez lui alors que la Protection civile n’est arrivée de Timgad que très tard. Il faut noter que cette cité, datant de l’ère coloniale, ressemble beaucoup plus à un bidonville, au programme de démolition depuis longtemps, mais dont la complaisance des élus locaux est pour quelque chose dans leur survie.

M.H.
Source : Le Soir d'Algérie

Commentaire :
Au Pays Chawi, à chaque mouvement social qui pose des problèmes chroniques et revendiquent la prise en charge des ses aspiration, les responsables démissionnent et l'Etat envoie ses chiens de gendarmes pour réprimer les poulations. on appelle ça l'algérie libre, indépendante et démocratique. Allez, chantons novembre 54.

Retour