El-Eulma - Une cité pas comme les autres
Dimanche, 20 janvier 2008

C'est la colère chez les habitants de la cité périphérique de Boukhabla face aux déplorables conditions qui enveniment leur vie quotidienne et menacent leur santé.
LEn effet, en l'absence des réseaux d'utilité tels l'eau et l'assainissement, et devant la dégradation de l'environnement au sein de la cité suite au manque de viabilisation, les citoyens de ce quartier populaire crient leur désarroi. Selon les avis collectés auprès des habitants, la vie dans la cité devient insupportable, notamment en période d'hiver où la gadoue et les immenses flaques deviennent le paysage constant.
«Nous sommes condamnés à vivre dans la boue et à faire la chasse au gaz butane que nous payons au prix fort», dira un vieux, précisant que le transport public, et notamment les taxis, évite de desservir cette zone déshéritée à cause de l'état de dégradation des rues. Et un autre d'enchaîner: «Nous sommes pourtant à moins de deux kilomètres du centre-ville d'El-Eulma, mais nous n'avons dans le quartier ni gaz naturel, ni éclairage, encore moins l'eau potable. Pour se faire soigner, nos malades sont à chaque fois obligés de se déplacer à El-Eulma au moment où le transport fait défaut».
A préciser que le quartier de Boukhabla, qui abrite quelque 15.000 âmes, n'a jusqu'à l'heure pas eu la chance d'être sérié dans les priorités, en dépit des protestations maintes fois manifestées par les habitants.
«L'ex-APC avait pourtant promis des aménagements dans ce quartier, mais en vain. Le dossier de Boukhabla n'a été sorti des tiroirs que lors des campagnes électorales», nous disent des habitants.

Source : Le Quotidien d'Oran

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