Khenchela - Plusieurs «étrangers» encerclés
Dimanche, 03 Juin 2007

Déployant de gros moyens humains et matériels, les forces de sécurité chargées de la lutte antiterroriste encerclent, à l’heure où nous mettons sous presse, un important groupe terroriste, au sud de Khenchela.
Selon des sources très au fait de la situation, ce groupe, dont le nombre, s’il n’a pas été déterminé, est considérable. Il regroupe, a-t-on ajouté, plusieurs émirs de katibet et comprend des éléments d’Al Qaîda, de plusieurs nationalités.
Les forces héliportées dépêchées sur les lieux ont usé de missiles air-sol pour des opérations de bombardement ayant permis la destruction d’une dizaine de caches et de casmates, au courant de ce week-end. Selon les mêmes sources, plusieurs terroristes auraient péri à l’intérieur de leurs antres, mais pour l’heure, aucun bilan officiel n’a encore été établi du fait que les troupes militaires des forces spéciales n’ont pas encore investi les lieux. Des dizaines de bombes artisanales, qui minaient les axes de passage et entouraient les caches ont été détruites, ont ajouté les mêmes sources. Plus de 7000 soldats ont été mobilisés pour cette gigantesque opération, qui dure depuis une vingtaine de jours. Le commandement de la 5e Région militaire, décidé à nettoyer définitivement cette région, n’a lésiné sur aucun moyen. Un armement conséquent et ultrasophistiqué est utilisé pour mettre fin aux activités terroristes. Les régions de Djbel El Abeidh et Boudoukhène sont hermétiquement bouclées et tous les axes menant à ces lieux sont parfaitement maîtrisés.
Selon les mêmes sources, quelques éléments ont, au courant de la semaine, enlevé un berger et volé 120 moutons. La victime a heureusement été relâchée. Celle-ci confie que les terroristes étaient vêtus de tenues afghanes et armés de AK47. Ils étaient, selon lui, toujours pressés de prendre la fuite, de peur d’être surpris par les militaires en ratissage.
Le dispositif sécuritaire entrepris et la stratégie appliquée ont permis aux services de sécurité de maîtriser le terrain, obligeant les terroristes à se rendre ou à périr.

Ikram Ghioua
Source : L'Expression

Retour