Mercredi, 04 octobre 2006
La 2e session de l’APW laissée ouverte s’est tenue lundi dernier, pour l’approbation du budget supplémentaire (BS) de l’exercice en cours et l’examen des opérations inscrites au titre du quinquennal 2005/2009 et du programme des Hauts-Plateaux. Des élus ont tenu presque deux heures durant avant même d’aborder les points inscrits à l’ordre du jour à dégager toute responsabilité pour ce qui est de la commission de recours du logement. Certains qualifient cela de crise et demandent la constitution d’une cellule.
Le P/APW intervient pour dire que “le dossier du logement n’est pas une crise” mais qu’”il est d’accord pour une commission”. Il s’agit en fait de l’élimination de 71 personnes de la liste des 369 bénéficiaires retenus par la commission de recours et de 29 autres qui font l’objet d’une enquête. On notera que ces dernières se sont rassemblés devant le siège de la wilaya. Le BS sera approuvé, le wali, quant à lui, explique qu’une instruction du chef du gouvernement lui laisse toute latitude d’apporter des corrections suite au travail de la commission de recours précisant qu’une banque de données a été constituée pour toute attribution depuis 1962. “C’est ce qui explique l’élimination de 71 personnes.” Il demandera au DRAG de lire à l’assistance l’instruction en question. Pour le wali, c’est une question de crédibilité de l’Etat ; pour les élus de l’APW, c’est une question d’honorabilité bafouée, alors que le P/APW estime que le logement a touché 16 communes pas uniquement de la commune de Khenchela qui a des relents de carte électoraliste. Il est vrai que les sénatoriales approchent et que l’intérêt personnel a guidé bien de personnes, c’est ce qui explique les récentes oppositions au sein même de l’APW.A. Maâchi
Source : Le Soir d'Algérie
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