Khenchela - Qu’en est-il du fameux couffin de Ramadhan ?
Mercredi, 04 octobre 2006

Après une semaine de jeûne, les familles démunies et nécessiteuses attendent toujours le fameux couffin de Ramadhan qu’ils auraient dû recevoir, selon M. Ouled Abbès, ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, au plus tard le premier jour du Ramadhan.
A ce titre, les 900 couffins dont la valeur réelle ne dépasse pas en réalité les quatre cent dinars allouée aux familles pauvres à Khenchela-ville, se trouvent toujours bloquées au niveau de l’APC pour des raisons inconnues. Toutefois, il semble que le nombre de couffins qui est vraiment minime par rapport au nombre de familles démunies, a été réceptionnés par la Ligue et la coordination des quartiers au nombre de 63, elles sont censées prendre en charge l’opération de distribution mais se trouvent face à une problème celui du nombre réduit de couffins à attribuer. Après quelques calculs, la répartition a fait que certaines cités ne bénéficient que de quatre couffins. Idem pour les affaires scolaires qui tardent à venir. Dans ce contexte, qui sont les responsables de cet état de fait ? Une chose est sûre, ce sont les enfants qui en font les frais.
Dans le même contexte, la DAS a été saisie ainsi que la direction des Affaires religieuses, de même que les trois secteurs sanitaires de la wilaya de Khenchela, à savoir Kaïs, Chechar, et Khenchela offrant leurs services aux malades démunis qui seront orientés par les institutions suscitées. A ce jour, et depuis sa mise en activité, cinquante personnes nécessiteuses y ont été traitées gratuitement. Ainsi le facteur majeur qui a toujours contrecarré les malades et leurs familles qui se traduit par le manque de spécialistes au niveau du secteur public associé au contretemps vient d’être éliminé par le secteur privé du moins à Khenchela qui a constamment souffert sur ce plan. Ce qui a ravi toute la population de Khenchela.

Younès Walid
Source :
La Nouvelle République

Commenatire :

C'est rassurant de savoir qu'il n'y a que 900 familles démunies à Khenchela. Même les capitales occidentales n'ont pas fait mieux.

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