Khenchela - Transport urbain : «Une anarchie totale»
Mardi, 10 octobre 2006

L’anarchie totale qui règne et caractérise le secteur du transport à Khenchela a été incontestablement favorisée par l’absence (eh oui il faut appeler un chat par son nom), des services de la Direction du transport quant au contrôle et l’application rigoureuse inappliquée des lois régissants ce secteur.
Le transport urbain, particulièrement à Khenchela-centre laisse à désirer en tout point de vue, l’état des bus et des voitures de transport sont loin de répondre au minimum du confort et de sécurité exigés par les normes, de même que le comportement des chauffeurs et receveurs dépourvu complètement de civisme à l’égard des voyageurs qui paient leur place sans recevoir en contrepartie un reçu comme l’exige les lois, le non-respect du nombre de place souvent largement dépassé et des arrêts prolongés à la recherche d’un éventuel client. A titre d’exemple, de la cité Moussa Reddah au centre ville soit un trajet de deux kilomètres il faut compter au moins trente minutes pour arriver à destination.
Ce qui veut dire en d’autres termes : c’est le retard inévitable pour les travailleurs et les étudiants qui ont soulevé ce problème aux responsables locaux mais qui demeure sans suite. Sans vouloir accuser quiconque et sans partie prenante, il faut se rendre à l’évidence que cette anarchie prend effroyablement de l’ampleur chaque jour, car tout un chacun est responsable mis à part le citoyen qui est obligé de prendre ce qu’on lui propose où plus exactement ce qu’on lui impose, une révision des procédures et des sanctions au niveau de la direction du transport qui doit prendre ses responsabilités vis-à-vis des transporteurs et de tous les utilisateurs des moyens de locomotion qui avec ce laisser aller qui se déroule au vu et au su de tous les responsables, il est temps de mettre le holà !

Younès Walid
Source :
La Nouvelle République

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