Khenchela : La maternité en quête de médecins spécialistes

Mercredi, 16 Août 2006

La maternité du chef-lieu de wilaya, Khenchela, une infrastructure sanitaire importante qui couvre la totalité des 21 communes que compte la wilaya, est encadrée par un staff paramédical expérimenté. Malheureusement, elle se trouve dans une situation peu reluisante qui freine le processus de sa marche.
Elle offre un service minimal faute de médecins spécialistes gynécologues, pour veiller et assurer la bonne marche de la structure. Les cas normaux sont reçus et bien maîtrisés par le staff paramédical, alors que les cas graves et urgents sont orientés vers le CHU de Batna, aux frais de la malade, la future maman, ce qui d’ailleurs cause des désagréments lors de l’évacuation. Des difficultés au niveau de cette maternité sont à chaque fois enregistrées, comme soulevé plus haut, faute de médecins spécialistes pour le suivi rigoureux d’un praticien spécialiste.
Par ailleurs, plus de 5 médecins spécialistes privés, exerçant au niveau du chef-lieu de wilaya, faute de convention avec les services de santé, ne peuvent intervenir au niveau de cette structure. Dernièrement, un gynécologue natif de Khenchela s’est présenté devant les responsables de la santé pour assurer la marche de cette maternité, mais faute de logement, il a réintégré son poste d’origine à Constantine. L’attention des responsables concernés est attirée encore une fois pour la prise en charge de cette préoccupation.
Dans un autre volet et dans le cadre de l’application rigoureuse de l’instruction du ministère de la Santé relative à l’alimentation et l’hôtellerie des malades hospitalisés au niveau des établissements publics, la DSP a sensibilisé et mobilisé les trois secteurs sanitaires que compte la wilaya (Khenchela, Kaïs et Chechar) par des sorties et des contrôles sur le terrain, pour l’amélioration et une prise en charge décente des malades dans les volets literie et restauration. D’autant plus que l’alimentation et la literie sont interdites à l’entrée à l’hôpital. Des dotations budgétaires conséquentes sont d’ailleurs allouées annuellement aux secteurs sanitaires.

A. Salima
Source : Le Quotidien d'Oran