Lundi, 02 octobre 2006
Le nombre de familles nécessiteuses s’accroît de plus en plus dans la région d’Oum El-Bouaghi, avec les années qui passent, le chiffre a fortement augmenté pour dépasser les 45.000 foyers de nécessiteux. Comme à l’accoutumée, c’est la période du mois de Ramadhan qui dévoile cette misère vécue par des milliers de personnes qui trouvent refuge dans les «restos du coeur». Les concernés émanent de toutes les franges, pauvres, SDF, victimes du terrorisme et surtout ceux dont les chefs de famille ont été touchés par les compressions d’effectifs dans de nombreuses entreprises.
Selon un responsable des comités de solidarité, l’Etat a débloqué un milliard et demi de centimes pour l’achat de denrées alimentaires. Néanmoins, des nécessiteux se sont plaints du contenu du fameux couffin de Ramadhan dont la valeur, disent-ils, ne dépasse pas les 500 dinars. La cause donnée par les services concernés est le nombre constamment croissant de nécessiteux. D’ailleurs, en plus du couffin, les nécessiteux mangent dans les six restaurants ouverts à cet effet, à travers les villes d’Aïn M’lila, Aïn Beïda, Oum El-Bouaghi, Aïn Fakroun, Ksar Sbahi et Dhalâa. Il faut également signaler que les particuliers, entre commerçants, entrepreneurs et autres opérateurs, participent à cette action de solidarité. Ils offrent surtout, des produits alimentaires.
A noter aussi que les nécessiteux déplorent pour cette année, l’absence dans les produits alimentaires qui leur sont offerts, du sac de semoule, comme cela se faisait durant les années précédentes. Ce qui aurait pu aider en plus les pauvres qui ne peuvent se permettre l’achat de pain, expliquera un représentant de quartier. Selon les responsables de l’opération, et sans enlever le mérite des autres localités, la palme revient comme toujours à la ville de Aïn Beïda qui arrive à accueillir plus de 600 nécessiteux par jour, entre ceux qui mangent à l’hôtel Harkati et ceux qui emportent leur manger. En somme, c’est une louable initiative que celle de s’occuper de ces milliers de nécessiteux qui trouvent refuge, à chaque Ramadhan, dans «les restos du coeur».R. Benmecheri
Source : Le Qoutidien d'Oran
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