Oum El Bouaghi - La grogne des étudiants
Mercredi, 13 décembre 2006

Après la grève, illimitée, entamée par les étudiants de l'institut des sciences naturelles et de la vie et qui continue toujours en attendant la satisfaction de leurs revendications (pédagogiques, oeuvres sociales), c'est le tour des étudiantes de la cité universitaire Ghdiri Abderrhmane El-Ghazali à Oum-El-Bouaghi de briser le silence en l'absence des organisations estudiantines, occupées par autres chose que leur mission initiale qui est la prise en charge et la défense des droits des étudiants. Selon la plate forme des revendications présentée par les étudiantes au directeur de la cité universitaire - le journal dispose d'une copie - dans laquelle elles expriment les conditions dégradées de leur quotidien malgré leurs incessantes tentatives pour y remédier et principalement le problème du transport caractérisé par le manque de bus et les irrégularités des horaires en l'absence totale des contrôles. Selon les étudiantes, en plus des manquements et des pannes répétés, les conducteurs de bus refusent de partir alors que les bus sont pleins à craquer . Les étudiantes se trouvent dans l'obligation de se rendre à la ville à pieds ce qui fait d'elles des proies faciles et les exposent aux agressions. L'autre point soulevé par les étudiantes est le manque des repas servis malgré ; bien que le nombre des étudiantes ne cesse d'augmenter, la direction de la cité est restée impuissante et n'a pas bougé le doigt pour offrir le nombre suffisant des repas. Le manque d'hygiène engendré par le manque des employés de ménages est parmi les autres carences signalées par les étudiantes qui exigent une intervention rapide de la direction avant la complication de la situation.

Ahmed Zahar
Article traduit librement de l'arabe par Ichawiyen Autrement
Source : Akher Sâa

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