Makomadès : L’hygiène aux abonnés absents
Mercredi, 15 mai 2008

Makomades ville propre et fleuréePernicieusement, sournoisement, la dégradation de l’environnement fait son bonhomme de chemin. Les citoyens de la wilaya d’Oum El Bouaghi, qu’ils résident dans les grands centres urbains, comme Aïn M’lila, Oum El Bouaghi et Aïn Béïda, ou dans les bourgades et les hameaux, semblent peu soucieux de la situation à laquelle est arrivée l’environnement et ce, malgré les campagnes initiées par certaines associations écologiques, notamment pour inciter les citoyens à nettoyer leur environnement immédiat. L’autre phénomène, qui fait partie plus que jamais du décor, est celui des sachets en plastique qui, au moindre souffle du vent, tournoient dans le ciel, tels des cerfs-volants. Pourtant, de nombreuses actions ont été entreprises dans ce sens pour éradiquer le phénomène, en vain ! Des sachets ayant servi à contenir des denrées alimentaires jonchent le sol, les trottoirs, et personne ne s’en inquiète. Pis encore, les sachets noirs, interdits de vente, refont surface. Les marchands s’en servent encore pour emballer fruits et légumes. Par ailleurs, même les ménages font peu cas de la propreté du milieu vital, puisqu’ils se débarrassent de leurs ordures de n’importe quelle façon et à n’importe quel moment, ce qui contribue à dégrader davantage rues et quartiers. Autre chose, durant l’été écoulé, plusieurs cas de typhoïde ont été signalés à Aïn Kercha. C’est dire que même les eaux souterraines n’ont pas échappé à la pollution. L’apparition de cette pathologie est devenue même récurrente, tant à Aïn M’lila qu’à Aïn Kercha et ce, en dépit de toutes les mesures prises par les autorités pour mettre un terme à cet état de fait. Une implication de tous les jours et de tous les instants est nécessaire afin d’éviter, à l’avenir, de telles calamités. Toujours concernant ce phénomène, l’association pour la sauvegarde de l’environnement a tiré la sonnette d’alarme en adressant des correspondances à toutes les instances. Elle demande à ce que tout soit mis en œuvre pour éviter, dans le futur, l’apparition de la typhoïde. La sensibilisation des citoyens quant à la consommation de l’eau de puits est plus que nécessaire. En effet, l’apparition de cette affection a toujours été causée par des eaux non traitées ou ayant été mélangées à celles usées ; la vétusté de la canalisation a été aussi mise en cause. Les citoyens avertis, pour parer à tout risque de contamination, s’approvisionnent en eau potable au moyen de citernes. Ceci, en attendant que les responsables y remédient.

Source : El Watan

Commentaire
La prière du vendredi dernier au niveau national dont le thème est consacré à l'environnement est la dernière chance. Amen.