Oum El bouaghi - L'habitat précaire "FALITI" mérite d'être éradiqué
Dimanche, 18 novembre 2007

La wilaya d'Oum El Bouaghi possède un parc de logementsestimé à 108 875. Entre la période 1999/2007, 8600 logts sociaux locatifs (LSL) , 6 895 logts sociaux participatifs (LSP) et 8 750 logts ruraux ont été réceptionnés et attribués.
La population de cette jeune wilaya est de 615 077 habitants, soit une densité moyenne de 99 âmes au km 2 s'étalant sur une superficie de 6 187 56 km2.
Oum El Bouaghi se compose de 12 daïrate et 29 communes. La ville d'Aïn Beïda est considérée comme la plus grande daïra avec plus de 220.000 habitants, à sa charge deux communes: Berriche et Zorg.
L'opération lancée par l'Etat après 1998 avait pour but d'éradiquer l'habitat précaire afin d'améliorer les conditions de vie du citoyen et par conséquent assurer la sécurité de ce dernier en l'éloignant des fléaux sociaux vécus dans ce genre de milieu.
Passer de la précarité au civisme.
Certes, deux grands bidonvilles ont été rasés au niveau de la capitale des Haraktas: "carrière Dominique" et "Laskri" et toutes ces familles ont été relogées, néanmoins l'habitat précaire "FALITI", situé non loin de la rue et créé illicitement durant les années 60 mérite d'être éradiqué. Ce bidonville qui compte plus de 300 familles démunies est actuellement sans électricité, sans VRD, sans gaz, ni aucun aménagement, ajouté à celal'absence d'un réseau d'assainissement. "FALITI" ressemble beaucoup plus à un "Ghetto", les maisons en dur sont sans toitures, construites à partir d'objets hétéroclites: (tôle, ferraille, plastique...etc. ..).
Personne ne peut croire qu' il existe des gens en 2007, en pleine ville, qui vivent dans des ces condit ions âpres et misérables. "En hiver, c'est le calvaire, dès qu'il pleut notre bicoque est inondée, nos vêtements, nos couvertures et tous les matelas sont mouillés", nous explique un père de famille, les yeux cernés. "Le mur de ma maison s'est écroulé, Dieu nous a protégé, il n'y a pas eu de dégâts, aujourd'hui c'est une grande tôle que le remplace", ajoute un vieux, portant un Kachabia en loque, d'une voix inaudible mais d'un ton sévère.
Selon les informations qu'on a pu recueillir, les foyers ne possèdent pas une véritable porte ou fenêtre proprement dite pour sécuriser ces habitants, autrement dit, ils sont exposés à tous les dangers.
Situé en haut d'une colline, le bidonville "FALITI" doit être éradiqué. Et, sur ce même site, il est préférable, peut-être, de faire const ruire en lieu et place plusieurs bâtiments qui permettraient de créer une belle vue et caser toutes ces familles qui n'ont pas encore goûter à l'écume d'une vie à l'intérieur d'un vrai havre de paix.

Source : "Le Journalde Betchine"

Commentaire :
Tout un speech pour oser écrire et timidement que le bidonville Faliti mérite d'être éradiqué.

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