Oum El Bouaghi - Les robinets dans tous leurs états
Mercredi, 24 janvier 2007

L’Algérienne des Eaux, à Oum El-Bouaghi, ploie sous les créances ou redevances non réglées de ses usagers. En dépit de toutes les mesures prises pour éradiquer ou du moins réduire le nombre des factures impayées, l’Algérienne des Eaux continue à subir ces incartades. Dans un point de presse, la direction de l’ADE fait état de 25 milliards de centimes de créances à recouvrer auprès des consommateurs. Devant la persistance du problème et à l’instar de Sonelgaz, l’entreprise a recouru au procédé de coupure d’alimentation d’eau potable.
Durant les mois de novembre et décembre, 505 clients ont vu leur alimentation coupée pour défaut de paiement. Le service contentieux a constitué 83 dossiers de clients endettés dont 28 ont fait l’objet d’une citation en justice.
La circonscription archéologique de Constantine n’existe plus. Selon des informations communiquées par le directeur de la culture de la wilaya, les services de l’archéologie ont été scindés en deux groupes.
Ainsi, le personnel activant dans cette structure avait le choix d’opter pour une affectation à la direction de la culture locale ou être rattaché à l’Office national de l’archéologie dont le siège est à Alger.
Concernant les piquages illicites, l’entreprise fait état de 53 cas dont 30 font actuellement l’objet de poursuites judiciaires. Malgré toutes ces créances, l’entreprise tente tant bien que mal d’assurer à ses clients un approvisionnement régulier en eau. Les grands centres urbains, à l’image d’Aïn Beïda souffre, de façon chronique, du manque d’eau surtout en période de chaleur. Alimenté par le fameux barrage d’Aïn Delia (Souk Ahras), Aïn Beïda nécessite d’autres points d’eau du fait que la ville dépasse les 250.000 habitants. Un autre phénomène prend de l’ampleur dans la région d’Oum El-Bouaghi, il s’agit de la surexploitation des nappes phréatiques à cause du nombre élevé de puits creusés ça et là. Quant au problème des fuites d’eau, n’en parlons pas! Le réseau d’adduction d’AEP qui date de l’époque coloniale est pour beaucoup dans cette situation. Des grandes cités disposent de nouveaux réseaux, mais le problème se situe au centre des grandes villes (Aïn Beïda, Aïn M’lila et du chef-lieu de wilaya). Selon des ingénieurs rattachés à l’ADE, le réseau doit être totalement renouvelé pour que de grandes quantités d’eau ne partent pas en pure perte.

R. Benmecheri
Source : Le Quotidien d'Oran

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