Oum El Bouaghi- Lutte contre le sachet noir : l’opération a échoué
Mercredi, 26 septembre 2007

Lancée depuis 2006 par la direction de l’environnement, en collaboration avec les  directions de l’action sociale et de l’emploi de jeunes, dans le cadre du projet Blanche Algérie, l’opération de déplasticage n’a pas donné les effets escomptés, selon des sources concordantes de la direction de l’environnement et l’aménagement du territoire de la wilaya d’Oum El Bouaghi. L’opération concerne le sachet noir en plastique encore commercialisé malgré son interdiction. En dépit de l’organisation d’une journée d’étude sur le déplasticage comme solution radicale et le rôle des collectivités locales, en matière de salubrité, ainsi que l’installation d’une commission de suivi et d’interdiction de commercialisation du sachet noir en plastique, tous les moyens ne semblent pas être mis par manque de mécanisme financier, selon les mêmes sources. La wilaya d’Oum El Bouaghi a bénéficié de nombreux projets de création par les APC de mini-entreprises pour effectuer des sorties sur le terrain, destinées à la collecte des sachets. Il s’agit de 4 projets pour la ville d’Oum El Bouaghi, 2 à Aïn Beïda,
3 à Aïn M’lila, 2 à Souk Naâmane, 1 à Ouled Hamla, 1 à Aïn Kercha,
1 à Aïn Fakroun et une autre à Ksar Sbahi. Les jeunes chargés de la collecte, recrutés en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports, sont rémunérés par la direction de l’action sociale. Concernant le sachet noir commercialisé, les différentes sorties de visite et de contrôle effectués à travers les grandes agglomérations ont permis la saisie de 5 000 sachets.
Pour mieux cerner le problème, une opération de sensibilisation, en collaboration avec le secteur de l’éducation, a touché les élèves quant à la nécessité de la protection de l’environnement et le respect des horaires de sortie des poubelles. Tandis que le secteur des affaires religieuses a pris en charge la non-prolifération des sachets dans les prêches. En plus de la distribution aux commerçants et aux citoyens de dépliants ayant trait aux dangers du sachet noir.  Enfin, les villes les plus touchées par l’éparpillement des sachets en plastique  sont Aïn Beïda, Aïn Kercha, Aïn Mlila, Aïn Zitoun et Abbas Laghroum où existent encore des décharges sauvages.

K. Messâad
Source :Liberté

Commentaire :

5000 sachets. Quel exploit. Les crédits des mini et micro entreprises sont attribuées à des magouilleurs et aux clients du système, au fils des notables et leurs amis. L'écologie est une culture et une pratique citoyenne. En fait pourqoui fabriquer les sachets noirs et puis dipenser de l'argent pour les rammasser ?!! Bled Mickey.