Makomadès - Les malades mentaux livrés à eux-mêmes
Mercredi, 26 décembre 2007

C'est une image des plus désolantes que de voir une multitude de malades mentaux livrés à eux-mêmes et errant à longueur de journée dans les places publiques. Ces laissés pour compte deviennent parfois dangereux et agressifs. L'image de la jeune fille défigurée par un aliéné près d'un lycée d'Aïn Beïda, hante, encore les esprits. La majorité des malades mentaux issus des mechtas et communes de la région trouvent refuge dans les grands centres urbains. On enregistre de nombreux malades mentaux dans la région d'Oum El-Bouaghi livrés à la rue.
Le phénomène prend de l'ampleur car selon des citoyens, la majorité de ces malades viennent des régions proches et arrivent à longueur de journée à Aïn Beïda et à Oum El-Bouaghi. Une manière, peut-être, d'éviter les hôpitaux psychiatriques d'El-Athmania ou de Djebel El-Ouach. Voir dans quel état se trouvent ces malheureux malades qui sont parfois même nus, errer dans les grandes artères des villes, donne vraiment un déplorable constat sur cette catégorie de personnes qui vivent dans la misère et l'enfer de leurs maux, abandonnés par leurs proches. Une infrastructure spéciale s'impose dans la région pour abriter ces malades. Pourquoi pas un hôpital psychiatrique à Sigus ou Aïn Fakroun proches des wilayas de Constantine ou Mila qui disposent de spécialistes en la matière.

Source : Le Quotidien d'Oran

Commentaire :

Y a de quoi à péter les plans. Quant à la prise en charge, les charlatans suggèreraient la Rouqia.