Khenchela - Promotion de la culture du terroir
Lundi, 17 décembre 2007

Dans toute la région, des vestiges, remontant à des temps lointains, ont été mis au jour. Phéniciens, Romains, Vandales et Byzantins y ont laissé des traces. Mais Khenchela reste le fief des premiers Berbères, dont la reine n’était autre que Dyhia, plus connue sous le nom de la Kahina, dont une statue a été érigée à Baghaï. D’innombrables vestiges ont été retrouvés, aussi bien à Ras M’toussa (est de Khenchela) qu’à Aïn Touila, ce qui en fait une région à protéger, tant l’Histoire qu’elle renferme est d’une importance capitale. Khenchela dispose de huit sites classés. Les réserves archéologiques de la région (sites ensevelis) ne se comptent pas. Khellaf Righi, directeur de la culture et archéologue de formation, nous a fait part de la réception d’un musée historique, lequel musée occupera la 4e place au niveau national. Reste la sensibilisation des citoyens sur l’importance des vestiges archéologiques, qu’il faut « récolter » et préserver pour le plus grand bien de notre Histoire. Aussi, il est question de l’aménagement extérieur du monument Cedias, appelé Ksar Djazia. Un milliard 500 millions de centimes seront versés au profit de ce projet. Et K.Righi d’enchaîner : « Les activités de la maison de la culture ne se limitent pas à celles culturelles, mais contribuent à la résorption du chômage en amont et en aval, puisque tout projet crée d’office des emplois, d’abord au cours de la réalisation puis à l’ouverture et à la réception ». L’autre projet, qui mérite d’être signalé, est celui d’une annexe de l’école des Beaux-Arts. Les travaux sont actuellement estimés à 80%. Il s’agit de l’aménagement de l’ancienne école El Kahina en institut des Beaux-Arts. Gageons que la pléiade de jeunes talents, dont regorge Khenchela, trouvera son compte. Toujours pour préserver le patrimoine culturel et artistique de la région, un musée du tapis sera érigé dans la ville de Babar. C’est dans cette ville que sont tissés les plus beaux tapis des Nememchas. Dans un autre registre, le chef-lieu de wilaya disposera d’une annexe de la cinémathèque pour 800 spectateurs.

Source : El Watan

Commentaire :

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais cette manie de nous sortir à chaque fois que tel édifice ou telle infrastructure est une des premières parmi les premières ou une des plus importantes parmi les plus importante au niveau national ou en Afrique est lassante voire gonflante. Des montagnes (superlatifs) qui finissent par accoucher par des souris (mascarades). Au lieu d'un musée qui occupera la 4ème place, nous nous contenterons d'un tout petit sur 100 m2 qui aura une âme et de la substance. Le Rendez-vous est pris...