Khenchela - «Un investisseur poursuivi en justice» par le Haut-Commissariat à la steppe
Samedi, 21 juillet 2007

Pour avoir rendu fertiles pas moins de vingt hectares de terre délaissée et abandonnée pendant plusieurs années, des terres en fait qui lui revenaient de droit, du fait qu’elles appartenaient à ses ancestres, un investisseur, dans le sud de Khenchela, a été poursuivi en justice par le Haut-Commissariat à la steppe.
Drôle d’encouragement pour les investisseurs. En effet, Chihaoui Brahim et deux autres personnes, apparemment de la même famille, ont opté pour l’arboriculture et pris donc la décision d’investir dans ce projet tout en évitant de se rendre dépendants des banques et éviter par là les problèmes de la bureaucratie et surtout la perte de temps. Très actifs, les trois compagnons et avec leurs propres moyens ont réalisé pour une première étape un puits d’irrigation pour implanter cent arbres fruitiers. Seulement, et au lieu d’être encouragé, M. Chihaoui a été saisi par le Haut-Commissariat à la steppe pour arrêter les travaux sous prétexte que ces terres appartiennent à ce dernier. Pis encore, il a été poursuivi en justice par le même organisme. A ce titre, le concerné a adressé une requête au ministre de l’Agriculture et du Développement rural sollicitant son intervention afin qu’il puisse continuer son travail.

Younès
Source : La Nouvelle République

Commentaire :
La fin ne jutifie pas les moyens. Que dire des notables de Ath R'chache qui, profitant de leur rang et de leur proximité du pouvoir, ont investi dans des terres agricoles à Elmyta gérées selon un droit coutumier ancestral (chaque enfant majeur a droit à une passrelle de même surface ) et dont le bénéfice des récoltes est utilisé pour l'entraide ou pur des projets communs. C'est criminel et c'est exactement comme le détournemnt de l'argent d'une banque qu'on l'investi dans un projet, si tatégique et vital qu'il soit !!! La position du journalo en faveur de l'invistisseur est une complaisance. Pas étonnant d'un torchon de journal au service du pouvoir et de ses clients. We don't forget Kaïs.

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