Mascula - Clôture du salon des arts plastiques
Jeudi, 27 décembre 2007

Khenchela, une wilaya au cœur des Aurès, son histoire plusieurs fois millénaire, riche de son patrimoine, de ses vestiges, de ces traditions et coutumes, et de son passé glorieux. Elle séduit encore par le passé et le présent. Toutes les civilisations sont passées : Phéniciens, Vandales, Romains, Byzantins. La reine berbère El Kahina y a choisi sa résidence, dans la commune de Bagha où se trouve son palais.
Khenchela s’offre, brille pour ses visiteurs avec ses mosaïques multiformes dans divers créneaux : culturel, scientifique, économique, social ; elle ouvre les bras pour abriter des colloques, des festivals, des salons, des rencontres internationales dans le but évident d’inculquer aux amoureux de l’art, de la science, de la technologie, son dynamisme, sa contribution effective au développement des liens d’amitié, de solidarité et de bien-être. La tenue de ce 3e Salon des arts plastiques regroupant plusieurs wilayas du pays fait preuve d’une grande efficacité dans l’organisation et sa réussite sur tous les plans. Ainsi, le rideau est tombé ce jeudi 18 sur le Salon national des arts plastiques dans sa 3e édition à la Maison de la culture. Plusieurs artistes ont brillé par leurs œuvres, tableaux et toiles provoquant ainsi un événement culturel d’une grande dimension où les autorités locales, les participants, la foule nombreuse ont manifesté leur admiration et un grand intérêt. L’événement, qui a été une grande fête pleine de gaieté, de solidarité entre tous les participants, a été couronné de recommandations très encourageantes. Tous les artistes présents d’Alger, Oran, Ghardaïa, Chlef, Sétif, Mascara, Tébessa, Batna, Oum El Bouaghi… ont révélé le grand succès accompli lors de ce rendez-vous culturel et ont promis de se mettre à l’œuvre pour apporter un plus lors du prochain rendez-vous à Khenchela, au même lieu qui a réuni toutes les conditions humaines, matérielles pour sa réussite. «Les arts plastiques sont universels, on n’a pas à utiliser une langue pour exécuter une œuvre artistique. Une couleur se lit et se comprend à travers les âges et les nations : c’est l’art tout entier, avec les artistes, qui n’est pas achevé», dira le grand artiste Merdoukh Brahim qui a décroché le premier prix. Tous les artistes participants sans distinction aucune ont été honorés et récompensés par la Maison de la culture, pour un encouragement, une réhabilitation de cet art délaissé.

Source : Le Soir d'Algérie

Commentaire :

La phrase suivante nous laisse sans voix : "Khenchela s’offre, brille pour ses visiteurs avec ses mosaïques multiformes dans divers créneaux : culturel, scientifique, économique, social ; elle ouvre les bras pour abriter des colloques, des festivals, des salons, des rencontres internationales dans le but évident d’inculquer aux amoureux de l’art, de la science, de la technologie, son dynamisme, sa contribution effective au développement des liens d’amitié". Nous considérons que le(a) journaliste rêve debout en plein journée et exccelle dans l'art du béni-oui-oui à Khenchela : "chita" (la brosse). Le réveil sera dur.