Mardi, 10 octobre 2006
N’empêche qu’en cumulant les différents arrêts, ce chantier aura tout de même duré plus de cinq années, y compris les travaux entrepris par l’APC, en l’an 2000, pour consolider partiellement la charpente de la bâtisse alors en pleine décrépitude.
Depuis, plusieurs autres entreprises se sont succédé pour la réalisation de travaux distincts et dont le maître de l’ouvrage est la direction de la culture de la wilaya de Souk-Ahras. La plupart d’entre elles n’ont pas respecté les closes du marché, notamment les délais d’exécution. La direction de la culture attribue cet état de fait à “la mentalité tout à fait locale des entrepreneurs” qui s’obstinent à ne pas reconnaître le bien fondé des pénalités de retards.
Par contre, on vante la dernière entreprise contractante qui, elle, a l’avantage d’être d’envergure nationale. Elle a procédé au nettoyage des façades extérieures par l’application de produits chimiques bio importés. Il s’agit d’une nouvelle technique déjà prouvée sur certains immeubles d’Alger (Sénat, hôpital militaire de Aïn- Naâja…).
Le directeur de la culture estime que les travaux seront achevés vers la fin de l’année tout en restant dans les limites budgétaires qui semblent, a priori, satisfaisantes.
L’affectation de cet admirable immeuble n’est toujours pas connue. Elle serait le siège de la direction de la culture, de l’Agence nationale d’archéologie ou celle du musée? Des rumeurs avancent, par ailleurs, qu’elle serait récupéré prochainement par l’APC.M. C. M.
Source : LibertéCommentaire :
Le clientélisme dans l'attribution des marchés, la corruption, entretenue et instituionnalisée, la complicité des bureaux d'études...ont érigué un système de détournement implacable. Seuls les citoyens pourraient changer cette réalité. Quant à l'affectation, espérons que l'immeuble ne serait pas un mosquée!!
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