Souk Ahras :Souk Ahras Morosité hivernale
jeudi, 14 décembre 2006

Malgré l’hiver qui s’installe avec les premières chutes de pluie, la ville de Souk Ahras grouille de monde dès les premières lueurs du jour, tant et si bien que circuler en plein centre de l’agglomération est devenu, ces dernières années, une véritable prouesse. C’est en fait l’empreinte d’un exode rural qui s’amplifie inexorablement, et ceci n’est un secret pour personne. En témoignent d’ailleurs les multiples programmes importants de réalisation de logements qui se sont succédé, sans arriver à résorber définitivement la pénurie de logements sociaux. La qualité de vie dans cette ville s’en ressent évidemment, avec en prime l’insoutenable image des espaces publics qui sont livrés sans état d’âme de plus en plus à de jeunes “trabendistes” et même à certains commerçants sans scrupule qui ont accaparé totalement les trottoirs, sans être inquiétés. Les quelques opérations coup-de-poing, menées récemment par la sûreté urbaine, n’y ont manifestement rien changé. Les Souk-Ahrasiens ont déjà perdu, depuis longtemps, l’espoir de voir leur “petit Paris” ressusciter.Malgré l’hiver qui s’installe avec les premières chutes de pluie, la ville de Souk Ahras grouille de monde dès les premières lueurs du jour, tant et si bien que circuler en plein centre de l’agglomération est devenu, ces dernières années, une véritable prouesse. C’est en fait l’empreinte d’un exode rural qui s’amplifie inexorablement, et ceci n’est un secret pour personne. En témoignent d’ailleurs les multiples programmes importants de réalisation de logements qui se sont succédé, sans arriver à résorber définitivement la pénurie de logements sociaux. La qualité de vie dans cette ville s’en ressent évidemment, avec en prime l’insoutenable image des espaces publics qui sont livrés sans état d’âme de plus en plus à de jeunes “trabendistes” et même à certains commerçants sans scrupule qui ont accaparé totalement les trottoirs, sans être inquiétés. Les quelques opérations coup-de-poing, menées récemment par la sûreté urbaine, n’y ont manifestement rien changé. Les Souk-Ahrasiens ont déjà perdu, depuis longtemps, l’espoir de voir leur “petit Paris” ressusciter.

M. C. M.
Source : Liberté

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